Pendant le
stage linguistique au Brésil du mois d'août 2000, nous
avons eu l'occasion d'assister à une conférence à Bahia
qui nous a beaucoup enthousiasmé, sur la littérature de
colportage; littérature populaire en vers typique du
Nordeste brésilien.
Cette conférence
a été faite par Maryse Miranda, professeur de l'état
fédéral,
spécialiste de ce genre littéraire et animée par deux cordelistas,
appelés aussi repentistas,
improvisateurs. Ce sont des chanteurs professionnels
populaires qui chantent ao
desafio - joute verbale - ils improvisent ou glosent sur
des thèmes qui leur sont proposés par le parterre. Ces
deux colporteurs, cordelistas,
qui nous ont tant impressionnés s'appellent Antonio R. da
Conceição, plus connu par Bule-Bule, figure emblématique
de Bahia. Il possède un étalage ,( "l'étalage des
troubadours" qui propose de la littérature de
colportage; quelques feuillets datent du début du siècle),
devant le marché Modelo- Le marché Modelo se trouve dans
la partie basse de la ville et là on vend toute sorte de
produits typiques de Bahia-. Cette conférence a été, donc, animée par Bule Bule et son
compagnon Antonio Queiroz.
Ces deux
improvisateurs nous ont fait une brillante démonstration.Ils
improvisaient sur des refrains de deux vers qui étaient
proposés par nous.
Le "repentista"
Bule-Bule
Nous avons été
tous très impressionnés par la capacité d'improvisation
en vers rimés de ces deux troubadours. La veille, par
exemple, il nous était arrivé un petit incident. Notre
autocar s'est enfoncé dans la boue lors de notre visite à
la forêt atlantique. Le refrain qui a été proposé a été
le suivant « :o carro ficou atolado mas a gente se
salvou." Le car s'est embourbé mais nous avons été
sauvés ". Aussitôt, les chanteurs ont fait preuve de
beaucoup d'imagination en essayant de deviner notre état
d'esprit la veille et le déroulement de l'action. Cela a été
très drôle et nous avons tous ri de l'astuce des deux
colporteurs. D'autres thèmes ont été proposés et aussitôt glosés avec beaucoup de talent. Selon
la définition de Bule-Bule, o
repentista é aquele que tira de donde não tem para pôr
onde não cabe. "
L'improvisateur est celui qui prend là où il n'y a rien
pour mettre là où il n'y a pas de place.". O
repentista senta e canta, ao fim não se lembra do que
cantou. "
L’improvisateur s'assoit et chante ,à la fin, il ne
se souvient plus de ce qu'il a chanté.". Nous lui
sommes très reconnaissants par la belle démonstration
qu'il nous a faite.
Pour mieux
comprendre ce que c'est la littérature de colportage, nous
allons essayer de voir quelques aspects en nous appuyant sur
des critiques faites par quelques chercheurs. Nous allons
voir ce qu'est la littérature de colportage, comment elle
est apparue , quelle est son évolution, quelle est la
classification thématique, quels sont les genres et
quelques considérations sur la xylographie qui est une
composante essentielle des feuillets.
QU'EST-CE QUE LA LITTERATURE DE
COLPORTAGE?
Pour Marlyse Meyer
dans Literatura
comentada-Autores de Cordel, Sao Paulo. Abril Educaçao,
1980, la littérature de colportage, Literatura
de Cordel, est le lien naturel de la culture populaire
au Brésil. Le vocable "cordel" dérive de
"corda", dans l'acception de cordage ou bitord.
Caldas Aulete définit le "cordel" comme un style
littéraire équivalent à la farce médiévale, pleine de
drôlerie et d'équivoques. "Farces de cordel
celles qui étaient exposées à la vente dans les rues
ou sous les arcades, pendues par des ficelles".
Cependant,
le contenu poétique a évolué vers des thèmes culturels sérieux,
de sagas historiques et des idéaux religieux. Ces imprimés,
appelés brochures, étaient à l'origine, composés dans
les typographies de l'intérieur du Nordeste, en noir et
blanc, illustrés par le processus artisanal de la
xylographie. La littérature de colportage du Nordeste sont
des histoires sur des cas et des personnages présents dans
le quotidien des habitants du Nordeste
brésilien. Les petits livres - formés d'une seule
feuille de papier, pliée de façon à former huit pages -
reçoivent le nom de littérature de
Cordel
parce qu'ils sont exposés pendus à un fil de bitord, pour
être vendus dans les foires ou dans les rues.
La littérature
de colportage est normalement imprimée dans le papier de
journal, avec un nombre varié de pages, toujours multiples
de quatre, en général, de 8,16,32,48 et 64 pages, nommée
populairement feuillets.
COMMENT EST-ELLE APPARUE ?
Dans
le Nordeste, l'habitude de raconter des histoires dans les
veillées de famille, sous les vérandas , dans la maison du
propriétaire et dans les propriétés de canne à sucre est
toujours bien vivante. Elle provient d'une longue tradition
ibérique, des romanceros (dénomination en
langue espagnole donnée à la personne qui chante des
romances, ou pour la collection de romances), des
histoires de Charlemagne et des douze pairs de France et
d'autres grands livres populaires. Elle provient aussi des
contes merveilleux de "baguette magique", des
fables sur les bœufs - surtout dans la région du Nordeste,
où s’ est développé le "cycle des animaux" ;
et encore des histoires de folklore universel et africain -
celles-ci apportées par les esclaves, habitués à la
narration orale dans leur pays d'origine. Les histoires étaient
véhiculées par des chanteurs ambulants, qui allaient de
propriété en propriété, de foire en foire, transmettant
des nouvelles d'un endroit à un autre, rapprochant les
personnes. Ils reproduisaient des histoires, ils inventaient
des chants, les improvisations, des défis et des joutes
entre chanteurs. On a attribué à Silviano Piraua de Lima
(1848-1913), naturel de la Serra do Teixeira, Paraiba, l'idée
de rimer les histoires traditionnelles HISTORIE E ZEZINHO E
MARIQUINHA et HISTORE DU CAPITAINE DU NAVIRE qui sont rééditées et consommées par les habitants du Nordeste depuis à peu près
80 ans. De rimer l'histoire à l'imprimer, il y avait un
autre pas, et celui-ci a été franchi par Leandro Gomes de
Barros (1865-1918), né dans la ville du Paraiba de Pombal;
il a vécu à Teixeira jusqu'à 1880. De là, il déménagea
avec sa famille pour Vitoria de Santo Antao-PE. Il a commencé
à écrire des feuillets en 1889 et ses premiers imprimés
datent de 1893. En 1909, habitant à Recife, il n'avait pas
une autre activité sinon celle de faire des
vers et de les vendre. Auteur, éditeur, propriétaire,
il développait ses histoires en un seul feuillet ou il en
publiait plusieurs dans un seul feuillet.
LE COLPORTAGE, EST-CE DE L'IMPROVISATION ?
Il
est important de distinguer, entre les poètes populaires du
Nordeste, ceux qui se destinent à la chanson – (cantadores,
violeiros, repentistas), chanteurs, joueurs de guitare,
improvisateurs - de ceux qui écrivent des histoires en
poésie. Les
chanteurs sont des poètes populaires qui se présentent à
deux devant un auditoire, improvisant des vers sur des thèmes
proposés par le parterre, joute intellectuelle où sont
mises à l'épreuve leurs capacités d'improvisation et
leurs connaissances. A l'inverse, le poète qui écrit des
histoires en vers n'est pas improvisateur : il peut être
nommé aussi poète d'étalage ou cordelista.
APOGEE ET DECLIN
La littérature de
colportage s'est consolidée dans les décennies 30 à 50.
Au début on faisait rimer les histoires, les légendes et les
exemples de morale, qui venaient d'une tradition lointaine,
changés, cependant, par les conditions particulières de la
vie du Nordeste. Avec le temps on commence à écrire des
vers qui reflètent la réalité contemporaine du Nordeste :
la sécheresse, (le
cangaço),le banditisme, l'ouverture de voies ferrées
et ses conséquences, la crise, la guerre mondiale…Sans
parler des événements locaux tels les élections, les
inondations, les désastres, Le Père Cicero, Frère Damiao…
L'espace de divulgation dépasse de beaucoup son espace de
production, au début
Pernambuco et Paraiba
La décennie de 1940 à 1950 a été très favorable à la littérature
de colportage. Cela se confirme par l'intérêt des couches
populaires pour la vie politique du pays, par le succès de
vente et les très gros tirages de toute la littérature liée
à Getulio Vagas.
La littérature de colportage a accompagné tous les pas de Getulio
dans sa vie politique, jusqu'à sa mort. Il y eut quelques
feuillets qui ont facilement tiré à 200.000 exemplaires.
Les feuillets dédiés au gouverneur de Pernambuco, Agamenon
Magalhaes ont eu du succès, surtout au moment de sa mort.
Mais le succès ne s'est pas limité uniquement aux feuillets qui
traitent de politique. Un vendeur se souvient d'avoir vendu
"d'un seul coup" trois cents exemplaires du roman
célèbre LA FOLLE DU JARDIN. Dans cette même décennie, la
typographie de José Bernardo tirait un minimum de 12.000
feuillets par jour. Ce sont des chiffres étonnants si nous
les comparons aux tirages des livres de la "littérature
classique".
A partir des années 60 on a registré une crise sérieuse dans la
littérature de colportage. Plusieurs facteurs ont été
avancés pour l'expliquer. L'un d'entre eux, incontestable
et toujours d'actualité, est d'origine économique :
l'inflation nationale. Celle-ci non seulement rend cher le
matériel de la typographie - et, par conséquent, le coût
du feuillet -, mais aussi réduit considérablement le
pouvoir d'achat de l'acheteur populaire.
CLASSIFICATIONS
THEMATIQUES DE LA LITTERATURE DE
COLPORTAGE
Eduardo
Diatahy B. de Menezes dans Communications
et arts de l'Université de Sao Paulo Ariano Suassuna,
adopte deux niveaux de genres de discours, l'un érudit et
l'autre populaire, proposant ainsi deux classifications bien
diverses: La première d'entre elles apparaît, dans
l'introduction que l'écrivain a faîte pour l'anthologie,
tome III, volume 2, de la Littérature Populaire en Vers, de
la Fondation Casa de Rui Barbosa : " je reformule la
tentative de classification des feuillets du Nordeste de la
façon suivante :
1)
Cycle héroïque, tragique et épique ;
2)
Cycle du fantastique et du merveilleux ;
3)
Cycle religieux et de moralités ;
4)
Cycle comique, satirique et picaresque ;
5)
Cycle historique et circonstanciel ;
6)
Cycle d'amour et de fidélité ;
7)
Cycle érotique et obscène ;
8)
Cycle politique et social ;
9)
Cycle des "défis" et des joutes.
Bien que semblable
aux différentes classifications par thèmes, cette
proposition de Suassuna
("l'érudite")a l'avantage de synthétiser plusieurs d'entre elles
de façon peut-être plus raffinée, mais comporte des
omissions et une ambiguité, celle qui consiste à mélanger
dans une même typologie des joutes et des romances, qui
sont des productions d'un genre bien différent. Voyons,
cependant, la deuxième classification proposée par
Suassuna.
Elle est présentée au moment où, employant un stratagème, il
parle par l'intermédiaire de Joao Melchiades, parrain du
personnage central de son Roman La Pierre du Royaume,
lorsque, d'ailleurs, il formule aussi une typologie des poètes
populaires : "Le vieux Joao Melchiades nous a appris
que parmi les romances versifiées, il y avait sept genres
principaux : les romans d'amour ; ceux de canaillerie et
licencieux ;ceux de chevaux et de bandits ; ceux d'exemple ;
ceux de ruse ; ceux de la vie quotidienne ; et ceux de prophétie
et d'épouvante. (…) Ceux que j'appréciais le plus étaient
ceux de canaillerie, subdivisés en deux groupes, les
licencieux et ceux de ruse. Quant à la typologie des poètes
populaires, le personnage de Suassuna déclare : il existe
les poètes de prologues et de feuillets, il existe
l'improvisateur. Il existe le Poète licencieux qui est
celui qui est capable d'écrire les romances d'amour et de
libertinage. Il existe les Poètes de sang, qui écrit les
romances de bandits et de chevaux. Il existe le poète de
science, qui écrit les romances d'exemple. Il existe le Poète
qui écrit les romances d'astuce et de ruse. Il existe le Poète
de mémoire, qui écrit les romances de la vie quotidienne
et passée. Et enfin, il existe le Poète de planète, qui
écrit les romances de fantômes, de prophéties et épouvante."
L'historienne française,
Geneviève Bollème, qui a consacré plusieurs années à
l'examen de l'ensemble de la littérature de colportage (littérature
populaire en livrets, très semblable à la brésilienne
sous certains aspects) - la bibliothèque connue Bleue de
Troyes -, dans une de ses œuvres sur le sujet, elle observe
que la classification par thèmes, changeant selon les
auteurs, va de treize à vingt six genres et elle propose sa
propre typologie par ordre d'importance des catégories :
(I)
sujets
religieux;
(II)
histoires
romancées ;
(III)
"actualités"
; et
(IV)
farces.
En outre, elle
souligne le fait que cette classification n'est valable que
pour les oeuvres disponibles à la moitié du XVIIIème siècle,
et que, analysant ce matériel dans d'autres périodes, les
variations sont évidentes. Elle conclut en disant qu'un tel
classement thématique a été par elle tenté plusieurs
fois, cependant elle a jugé bon d'y renoncer
Dans un excellent
article sur la Littérature
de Colportage, Paul Zumtor , célèbre spécialiste en
poétique médiévale, croit pouvoir réduire toutes les
classifications proposées jusqu'à présent à un schéma
qui comporte deux grands ensembles thématiques :
"les
différentes classifications qui ont été proposées, sur
cette littérature, distinguent deux sortes de groupes de
textes : L’un à dominante éthique, dont les narrations
ont pour finalité déclarée d'exposer les bonheurs et les
malheurs, les mérites ou démérites, de tel ou tel
personnage typique ou d'une catégorie sociale, parfois
d'une région ou d'une ville ; l'autre, à dominante héroïque,
raconte les aventures d'individus historiques ou légendaires
(du Président Kubitschek au
Bœuf Mystérieux) dont l'ensemble des lecteurs ou
auditeurs est virtuellement invité à s'identifier à leur
destin."
(I)
La
première période se
présente avec l'apparence d'un rappel de l'histoire : une
bonne partie des textes de cette époque se concentrent
autour de la vieille tradition médiévale des romans de
chevalerie et, de façon plus spécifique, gravitent autour
de l'image de Charlemagne et de ses Pairs. Graciliano Ramos
témoigne cet intérêt des populations rurales de forme
incisive :
Mais, revenons à la caractéristique de la période. Il faut
signaler que les feuillets d'alors incluaient aussi d'autres
thèmes des vieilles nouvelles et surtout quelque chose
d’entièrement nouveau et né dans le Nordeste comme la légende
du bœuf indomptable et mystérieux.
(II)
La
deuxième période est
celle de l'acceptation de l'histoire, ou peut-être, plus précisément,
celle de l'incorporation du héros du Nordeste, typiquement
rural, bien qu'on commence dès lors un processus
d'urbanisation des thèmes et des personnages. A cette époque,
prédominent les textes où plusieurs poètes populaires -
à partir de leur angle de vue et selon le principe de
vraisemblance dont Aristote parlait dans sa poétique -
racontent l'histoire qui se déroule sous leur regard
attentif, d'après la geste des "cangaceiros" des bandits
célèbres, les histoires des forts qui affrontent
et vainquent symboliquement les puissants ruraux (les
"coronéis"), ou les vicissitudes des chefs
religieux. Nonobstant, bien que ce soit celle-là, la
production prédominante pendant cette période, il est évident
que d'autres thèmes mineurs ou de circonstance occupaient
l'intérêt des poètes, de la même façon que les
feuillets les plus populaires de la période antérieure
continuaient à être imprimés abondamment.
(III)
Pour
finir, la période
plus récente, qui semble se caractériser par la prédominance
de feuillets qui racontent l'histoire événementielle du présent,
révélant plusieurs symptômes de rupture de l'unité et de
l'identification de leurs vieilles matrices sociales créatrices,
ainsi que de leur croissant "folklore". En effet,
les transformations socio-économiques des dernières décennies
ont modifié intensément certains aspects du milieu d'où
émergeait cette production symbolique, isolant son relatif
isolement culturel et amplifiant son insertion dans de
nouveaux codes et relations sociales plus caractéristiques
de la modernité atteinte par les secteurs dominants de la
société nationale.
Mais
enfin, la raison est peut-être du côté du poète de
Pernambuco, Marcus Accioly, dans la présentation de l'album
de Xylographie de Amaro Francisco, édité par le Secrétariat
de L'Education et de la Culture de Pernambuco, lorsqu'il déclare
:
"Mais
son Histoire – histoire, le peuple ne l'écrit pas : il la
fait et la raconte. Il la fait et la raconte, il fait semblant,
il la fait et la chante."
GENRES DE LA POESIE POPULAIRE
Francisco
Linhares et Otacilio Batista en Communications
et Arts de l'université de Sao Paulo. Entre les créations des poètes
classiques, qui ont été utilisées par nos chanteurs, il se trouve le quatrain,
le dizain, le sizain en décasyllabes avec des rimes croisées, et sa variante.
Le sizain avec des rimes croisées dérive du huitain de l'Arioste,
style que Sá de Miranda (frère de Mem de Sa), a introduit au Portugal, au XVI
siècle, et qui a donné la possibilité à Camões de réaliser son œuvre
immortelle "Les Lusiades".
En tenant compte des genres les plus utilisés, les moins utilisés,
ou sur ceux qui sont maintenant abandonnés pour l'improvisation, la "Poésie
Populaire" possède trente six modalités, nombre vraiment surprenant, qui
vient, à travers le temps, démontrer le grand pouvoir créatif de nos bardes.
Jusqu'à l'époque de la fameuse joute de Francisco Romano Caluete
avec Inacio da Catingueira, le style préféré par les chanteurs était le
quatrain. Après cela est apparu le sizain, d'heptasyllabes, modalité utilisée,
non seulement dans les grands débats, mais aussi, dans l'ouverture de n'importe
quel programme de guitare. "C'est la Déesse inspiratrice des poètes
improvisateurs". Nous ferons, ensuite, une étude des principaux genres
utilisés par nos joueurs de guitare.
Sizain
Parce que plus
facile, peut-être, c'est le genre préféré par nos improvisateurs, surtout au
début des présentations. Le sizain est une strophe avec des rimes disloquées,
constituée de six hexasyllabes, ou de six heptasyllabes, des noms qui ont la même
signification. Dans le sizain les vers pairs riment entre eux, les autres vers
sont des vers blancs. Leandro Gomes de Barros, grand écrivain de Littérature
de Colportage, fils de Pombal, Etat de Paraiba, a écrit :
Meus versos inda são do tempo
Que as coisas eram de graça :
Pano medido por vara,
Terra medida por braça,
E um cabelo da barba
Era uma letra na praça.
L'autre exemple que nous donnons est celui de l'aveugle anonyme, qui, après
la mort de sa malchanceuse mère et guide, a pleuré, avec les yeux de son âme,
son malheur :
Já tive muito prazer,
Hoje só tenho agonia!
Não sinto porque sou cego,
Eu sinto é falta do guia!
Quando mamãe era viva,
Eu era um cego que via!
Ou,
encore, celle de Francisco Pequeno, improvisateur du Paraiba, dans cette fine
analyse :
Uma morrinha no gado
É derrota em fazendeiro,
E um cavalo ruim
derrota dum vaqueiro!
A derrota do país
É dever no estrangeiro!
SEPT HEPTASYLLABES
Au début de
ce siècle, le Chanteur de Alagoas Manoel Leopoldine de Mendonça Serrador a
fait une adaptation au sizain, en créant le style de sept vers, les vers paires
riment jusqu'au quatrième, comme dans le sizain ; le cinquième rime avec le
sixième, et le septième avec le deuxième et le quatrième. Voici un exemple
du créateur lui-même :
Amigo José Gonçalves,
Amanhã cedinho, vá
A Coatis, onde reside
Compadre João Pirauá;
Diga a ele dessa vez,
Que amanhã das seis a seis,
Deus querendo, eu chego lá!
José Duda do Zumbi
(Manoel Galdino da Silva Duda), au terme de sa vie, avec l'expérience de l'âge,
a dit à José Miguel, jeune compagnon, avec qui il rivalisait:
Fui moço, hoje estou velho !
Pois o tempo tudo muda!
Já fui um dos cantadores
Chamado Deus nos acuda ...
Este que estão vendo aqui
Foi Zé Duda do Zumbi!
Hoje Zumbi do Zé Duda!
Moirões
Dans la contexture
de la Poésie Populaire, le Moirão est le genre qui a souffert de grandes
variantes au cours du temps. "C'est une modalité, où les chanteurs
alternent dans la même strophe. Au siècle dernier, le Moirão en cinq vers a
remplacé le Moirão de six vers, les deux sont tombés en désuétude. Dans le
Moirão de six vers, un chanteur commençait (vers 1 et 2) et achevait (vers 5
et 6), un autre s'intercalait (vers 3 et 4). Voyons un Moirão de six vers,
chanté par Romano et Inacio :
I - Seu Romano, estão dizendo
Que nós não cantamos bem!
R- Pra cantar igual a nós,
Aqui, não vejo ninguém!
I - E o diabo que disse isto
É o pior que aqui tem !
Dans
le Moirão de cinq vers, qui est venu après celui de six vers, les deux
chanteurs se relayaient dans les deux premiers vers de la strophe, celui qui
avait commencé finissait en chantant les trois derniers vers de la strophe. De
la rencontre entre les chanteurs de Paraiba Romano Elias da Paz e Francisco
Pequeno, nous avons :
F.P. - No Mourão não deixo nó!
R.E. - O meu eu lavro de enxó!
F.P. - Colega, estou pesaroso ...
No recinto primoroso,
Sei que fico a cantar só!
Moirão de sept syllabes
Le
Moirão de sept syllabes est le plus utilisé actuellement. Le chanteur qui
commence (vers 1 et 2) achève aussi (vers 5.6.7). Le second dit les vers 3 et
4. Les chanteurs de Pernambuco Agostinho Lopes dos Santos et José
Bernardino de Oliveira commencent ainsi un duel :
A.L. Não vã você achar ruim
Este Mourão a doer!
J.B. Eu acredito, Agostinho
Naquilo que posso ver!
A.L.Companheiro, não se gabe,
Que a pessoa que não sabe,
Agrava a Deus sem querer!
Esse gênero pode ser cantado
por três violeiros. Pedra Azul inicia:
Vou dar começo à questão
Pra ver quem ganha no fim!
Canhotinho, referindo-se a
Severino Pinto, que tomava parte da porfia, foi mais agressivo:
Eu morro e não tenho medo
Dum Pinto pelado assim!
Pinto, que não perdoa,
finalizou violento:
Sou pelado, sem canhão,
Por causa de um beliscão
Que tua mãe deu em mim!
Moirão alterné
La
différence de ce genre avec le précédent se trouve uniquement dans
l'apparition de mots qui s'alternent dans les quatre premiers vers de la strophe.
Lourival Batista et Severino Pinto donnent une démonstration de ce style :
L. Eu, da graça, faço o riso,
E, do riso, faço a graça!
P. E da massa, faço o pão,
E do pão, eu faço a massa!
L. Você desgraçou a peça:
Que u'a misturada dessa
Não há padeiro que faça!
Moirão que
Você Cai
C'est un genre très
apprécié, avec des vers de sept syllabes, pour la plupart. Les strophes de
douze vers présentent la même rime en 3. 6 et 9. 12. Le premier chanteur
interprète les vers 1 à 3, 7 et 8, 10 à 12; le second s'intercale et chante 4
et 5, puis 9. Savourons, avec Lourival et Otacilio, Un Moirão que você cai:
L. Meu irmão, a hora é esta,
De travar-se um desafio!
Lá vai uma, duas e três ...
O. Mas, em luta eu não confio
Porque desanima a festa!
Lá vai quatro, cinco e seis ...
L. Meus versos ninguém detesta
Porque desafio distrai!
O. Cuidado que você cai...
L. Caio tomando sorvete,
Você levando cacete,
Se for por dez pés lá vai!
Moirão
retourné
Genre relativement nouveau, composé d'une strophe de treize vers de
sept syllabes, où les chanteurs alternent jusqu'au huitième vers, pour,
ensuite, unir les voix, comme dans un chœur, dans ce refrain :
Isso é que é Mourão voltado,
Isso é que é voltar Mourão!
Ensuite, ils répètent le huitième vers avec le refrain
au-dessus. Pour mieux comprendre, imaginons les chanteurs A et B
A. Tudo, neste mundo, volta.
B. Com você, combino eu!
A. Volta o rico e o plebeu;
B. Volta quem prende e quem solta ...
A. Volta a paz e a revolta;
B. Volta o sim e volta o não!
A. Volta até Napoleão
B. Que há tempo está sepultado...
A/B Isso é que é Mourão voltado,
Isso é que é voltar Mourão!
Que há tempo está sepultado...
Isso é que é Mourão voltado,
Isso é que é voltar Mourão!
Dizain
Bien
que d'origine classique, le dizain est une forme
très appréciée, depuis les débuts de la Poésie Populaire, surtout
parce que c'est le genre choisi pour les refrains, où les chanteurs finissent
chaque strophe avec les vers de la sentence donnée, la strophe reçoit la dénomination
de la glose. Comme son nom l'indique, le dizain est une strophe de dix vers de
sept syllabes, distribués ainsi : le premier rime avec le quatrième et le
cinquième ; le deuxième, avec le troisième ; le sixième, avec le septième
et le dixième, et le huitième, avec le neuvième. De Antônio Ugolino Nunes da
Costa (Ugolino do Sabugi), premier grand chanteur brésilien, nous avons extrait
deux dizains, de son fameux poème "Les oeuvres de la Nature" :
As obra da Natureza
São de tanta perfeição,
Que a nossa imaginação
Não pinta tanta grandeza!
Para imitar a beleza
Das nuvens com suas cores,
Se desmanchando em louvores
De um manto adamascado,
O artista, com cuidado,
Da arte, aplica os primores.
Brilham, nos
prados, verdumes
De um tapete aveludado ;
Brilha o rochedo escarlado,
Das penhas seus altos cumes;
Os montes formam tais gumes,
Que a gente, os observando,
Vê como que se alongando,
Sumir-se na imensidade ...
Nossa visibilidade
os perde se está olhando.
Le
refrain est une sentence ou pensée, formé d'un ou de deux vers, avec lesquels
on termine la strophe. Les premiers refrains étaient donnés en quatrain, le poète
était obligé d'improviser quatre dizains, contenant chacun, dans l'ordre, un
vers du quatrain. Avec l'évolution, le refrain est passé de quatre vers à
deux, et, plus rarement, à un vers. Le refrain de deux vers peut se présenter
de deux façons. Le premier, tombé
en désuétude, le quatrième vers de la strophe est formé par le premier vers
du refrain et la dixième par le deuxième. Donnons l'exemple du
refrain donné par Dr Raimundo Asfora, descendant d'Arabe, à son
compagnon Otacilio Batista :
Tenho n'alma as tatuagens
Da minha origem cigana.
Apprécions la
technique du talentueux artiste, dans la formation des strophes:
Fui criado entre as miragens,
Na solidão do deserto,
De um povo que andava incerto,
Tenho n'alma as tatuagens:
São abstratas imagens
De Alá, que não se profana;
Dos chefes de caravana,
Me orgulho em ser porta-voz:
Os primitivos heróis
Da minha origem cigana!
Os antigos personagens,
Defensores dos escravos;
De uma legião de bravos,
Tenho n'alma as tatuagens!
Fugindo às velhas linhagens
Da imposição duridana,
Por vontade Soberana,
Ismael foi peregrino,
O primeiro beduíno
Da minha origem cigana!
Traitons, maintenant,
les genres dérivés du dizain : Martel au galop, Galop au bord de la plage et
la Parcela.
Martel au galop
Le
Martel actuel, création du génial joueur de guitare du Paraiba Silvino Piraua
Lima, est une strophe de dix vers, en décasyllabes, obéissant au même ordre
de la rime des vers du dizain. Sa signification est liée au nom du diplomate
français Martel, né dans la deuxième moitié du XVII siècle, qui a été
professeur de littérature à l'université de Bologne, donc, le créateur du
premier style. Martel a supprimé les deux dernières lignes du huitain d’
Arioste, ou du huitain de Camões, formant ce qu'on a appelé le Martel croisé,
c'est-à-dire, dans le Martel ancien le premier vers rime avec la troisième et
la cinquième ; la deuxième, avec la quatrième et la sixième. L'exemple de ce
genre se trouve dans la strophe du chanteur de Paraiba José Camelo de Meio
Rezende :
O orgulho nasceu em noite escura,
E é filho da triste ignorância,
Ao descer o seu corpo à sepultura,
Cai-lhe verme por cima, em abundância,
E seu todo se torna uma figura,
Que nos causa a maior repugnância.
Ensuite, comme une
variante, est apparu le Martel avec des rimes isolées, appelé aussi Martel
blanc ou Sizain en décasyllabes. Le diplomate brésilien Francisco Otaviano de
Almeida Rosa a utilisé ce genre pour chanter ses "Illusions de la Vie".
Quem passou pela vida em branca
nuvem,
Num plácido repouso, adormeceu;
Quem não sentiu o trio da desgraça,
Passou pela vida e não sofreu:
Foi espectro de homem, não foi homem,
Só passou pela vida e não viveu.
Ces
considérations faites sur les Martels de six vers, montrons le style actuel,
une variante du dizain, création du joueur de guitare Silvino Piraua Lima,
conforme à la strophe du poète Lira Flores, citée par Dr Ariano Suassuna,
dans un travail sur les chanteurs :
Quando as tripas da terra mal se
agitam,
E os metais derretidos se confundem,
E os escuros diamantes que se fundem,
Da cratera ao ar se precipitam.
As vulcânicas ondas que vomitam
Grossas bagas de ferro incendiado,
Em redor, deixam tudo sepultado
Só com o som da viola que me ajuda,
Treme o sol, treme a terra, o tempo muda,
Eu cantando Martelo agalopado.
Ce genre beau et
difficile est employé non seulement dans les grands débats mais aussi dans les
travaux écrits, en général.
Galop au Bord
de la Plage
Genre très apprécié par les apologistes de la Poésie Populaire
qui, avec le Martel, a reçu la dénomination de dizain de vers longs, le Galop
est ainsi appelé parce qu'employé dans des thèmes liés à la mer. Il est
constitué d'une strophe de dix vers de onze syllabes, avec le refrain dont le
dernier mot est mer.
Il a été créé par
le joueur de guitare du Ceara José Pretinho (non pas celui de la joute de
l'aveugle Aderaldo), fils de Morada Nova, vacher du "coronel" José
Ambrosio, mort à Lavras da Mangabeira. On raconte que José Pretinho, après s'être
pris une claque, en Martel, de Manoel Vieira Machado, Chanteur du Piaui, est
venu à Fortaleza et, dans la Plage d’ Iracema, il a observé la mer, dont le
mouvement des vagues ressemblait au galop des chevaux de la propriété du
"coronel" Ambrosio. Une fois le style créé, il a cherché son
adversaire pour prendre sa revanche. Il l'a écrasé. Mergulhão de Sousa a
divulgué le genre dans tout le Nordeste. Dimas Batista, chantant au Théâtre
Santa Isabel, à Recife, a improvisé sous les applaudissements:
Eu cantando a Galope ninguém
me humilha,
Tudo que existe no mar eu aproveito,
Na ilha, no cabo, península, estreito,
Estreito, península, no cabo, na ilha,
Em navio, em proa, em bússola e milha!
Medindo a distância para viajar,
Não quero, da rota, jamais me afastar,
Porque me afastando o destino saí torto;
Confio em Deus avistar o meu porto,
Cantando Galope na beira do mar!
José Limeira, Poète
de l'Absurde, nous donne l'exemple d'un paradoxe sur le fleuve Paraiba:
Conheço, demais, o rio Paraíba,
Que nasce sozinho, lá dentro da praia!
Parece um cambito de pau de "cangaia",
As suas enchentes têm mel de tubiba;
Na frente, recebe o rio Furiba,
E passa correndo pra Madagascar;
Alaga Recife, demora em Dacar,
No tempo de inverno é seco demais:
Foi quando "Oliveiro" enfrentou Ferrabrás,
Que luta pai-d'égua na beira do mar!
Le
joueur de guitare du Ceara Simplicio Pereira da Silva, habitant dans la ville de
Barreiras, commune de Redenção, a créé un style intéressant de Galop, qu'il
a nommé de "Galop de l'intérieur des terres". Il s'agit d'un genre
qui traite, exclusivement, de thèmes du Sertão. Les strophes ci-dessus sont de
son ressort:
Companheiro, eu do mar não conheço
nada,
Nunca fui à praia e menos ao banho,
Pois o mar é um lago pra mim tão estranho,
Que parece até um mistério de fada ...
Eu gosto bastante é de uma caçada,
Lá no meu sertão, muito embora que ingrato!
Pra você não pensar que estou com boato:
Uma meia hora vamos pelejar. .
Pegue lá seu peixe por dentro do mar,
Que vou caçar peba por dentro do mato.
No sertão, à caçada, eu fui certo
dia,
Num mato fechado, bem desconhecido,
Mas eu, na caçada, fui meio atrevido;
Chegando no mato, o sol já pendia ...
Tinha onça por praga, e eu não sabia;
Saí pisando devagar no sapato;
Senti um mau cheiro, pensei que era gato.
Quando vi a onça e a onça me viu:
O corpo tremeu e meu rifle caiu...
Foi carreira feia por dentro do mato!
Parcela
La
Parcela est un dizain de vers de quatre ou cinq syllabes, connue aussi par
dizain de vers courts.
Il y a des chanteurs qui utilisent encore la Parcela pour "L'adieu", qu'habituellement est fait à
la fin des présentations. Coutinho Filho, en Guitares et Improvisations, présente
deux strophes, de quatre syllabes par vers, de la joute de Pedra avec Manoel da
Luz Ventania :
Eu sou judeu
Para o duelo!
Cantar Martelo
Queria eu!
O pau bateu,
Subiu poeira!
Aqui na feira,
Não fica gente!
Queima a semente
Da bananeira!
Manoel da Luz Ventania riposta à l'attaque sur Bananeiras, terre
natale :
Sou bananeira ...
Do alagadiço!
Você diz isso
Por brincadeira!
Meto a madeira,
Quebro a viola!
Só me consola
Te ver, um dia,
De vara e guia,
Pedindo esmola!
De la joute de José Félix
avec l'aveugle Benjamin Mangabeira, récemment mort à Fortaleza, sont ces Parcelas de cinq syllabes:
J.F. Sou velho na vida,
Sou feito na arte ...
De parte a parte,
Conheço a batida!
Na trilha seguida,
Levanta poeira!
E, na cachoeira,
As águas descendo,
E o povo dizendo:
"Correu, Mangabeira!"
B.M. Eu
dou, tu apanha(s)!
Eu vou e tu fica(s)!
Levando tabica
Por causa da manha!
Foi tua campanha,
Caído no porre. ..
Eu vivo, tu morre(s)!
É no K, é no L!
Conhece, Zé "Fele",
Mangaba não corre!
LA GRAVURE DU
CORDEL
Un aspect de grande
importance du Cordel est, sans doute, la xylographie de ses couvertures. On sait
que le Cordel ancien n’en portait pas. Leurs couvertures étaient illustrées
seulement par des vignettes – de pauvres arabesques utilisées dans les
petites typographies de l’intérieur du Nordeste. A partir des années trente,
sont apparus des feuillets portant sur les couvertures des clichés d’artistes
de cinéma, des photos de cartes postales, des portraits du Père Cicero et
Lampião. Les xylographies ou tacos ,
comme préfèrent les appeler les artistes populaires, apparaissent régulièrement
seulement à partir des années quarante, sauf l’un ou l’autre feuillet.
Plusieurs auteurs faisaient leurs tacos ,
utilisant des bois légers, comme le pin. Le graveur Dila a été le premier à
utiliser du caoutchouc, inaugurant ainsi la lynogravure du Cordel.
Références bibliographiques :
BONNEFOY,
Claude. La littérature de colportage;
Flammes et Fumées, Paris, 1971.
LOPES, Ribamar (org.). Literatura
de cordel — Antologia. 2.ed.,Fortaleza, Ministério do Interior/Banco do
Brasil, 1983 et 3a ed 1994.
LUYTEN, Joseph M. A ilustração na literatura de cordel; Comunicações e Artes (8),
Escola de Comunicações e Artes, S.Paulo, 1979.
LUYTEN, Joseph M. Para Ti Para Todos (7), Fund. VZW Jangada, Antuérpia, junho-1996
(ed. bilíngue português/holandês, monotemática, com diversos estudos).
MARTHA, M. Cardoso. Gravura
popular portuguesa; Terra Portuguesa 1(12), Lisboa, janeiro-1917.
MELO, Veríssimo de. Tancredo
Neves na literatura de cordel. Belo Horizonte, Itatiaia, 1986.
SEGUIN,
Jean-Pierre. Nouvelles à sensation -
Canards du XIXe siècle. Paris, Armand Colin, 1959.
SEGUIN,
Jean-Pierre. Physiologie du canard.
Paris, Flammes et Fumées, 1965.
ZUMTOR,
Paul. L'Ecriture et la Voix (d'une
littérature populaire brésilienne),
Critique, Paris, t.XXXVI, n°394, mars 1980.