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Education et multimédias

L'enseignement au Brésil

La Littérature de colportage

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Couleurs Odeurs Saveurs 

Brésil gourmand

La musique Afro-bahianaise

 
 
L'Enseignement au Brésil
 

Par Réjane CUREAU

 

  L’enseignement au Brésil est régi par la Loi des Directives et des Bases de l’Education Nationale. La dernière version de cette loi date du 20 décembre 1996. Les renseignements ci-dessous sont extraits du texte de la loi n° 9394 de 1996.

 

L’éducation scolaire au Brésil se compose de :

 

v     éducation de base

v     éducation supérieure

 

L’éducation de base comprend trois niveaux :

 

v     l’éducation infantile (de 4 à 6 ans) 

v     l’enseignement fondamental (= école élémentaire + collège) : d’une durée minimale de 8 ans

v     l’enseignement moyen (= lycée) : d’une durée minimale de 3  ans.

 

 

 

 

EDUCATION DE BASE (Ensino básico)

 

 

 

 

 

     Brésil

 

    France

 

 

Age

Categorie

Niveau

Etablissements d’enseignement

Niveau

 

Age

 

Jusqu’à 3 ans

Educação infantil

 

Creches

Crèches

 

 

 

 

De 4 à 6 ans

Educação infantil

 

 

Pré-escolas

Maternelle 

 

 

de 3 à 5 ans

 

 

 

Pré-primário

 

CP

6 ans

 

 

Ensei-gnement

De 7  à 10 ans

 

 

 

Ensino

1ª série

2ª série

3ª série

4ª série

Escola primária

CE1

CE2

CM1

CM2

7 ans

8 ans

9 ans

10 ans

Obliga-

toire

De 11 à 14 ans

fundamental

5ª série

6ª série

7ª série

8ª série

Escola secundária

(anciennement ginásio)

6ème

5ème

4ème

3ème

11 ans

12 ans

13 ans

14 ans

 

De 15 à 17 ans

Ensino médio

9ª série

10ª série

11ª série

Colégio ou

Escola secundária

2e

1ère

Terminale

15 ans

16 ans

17 ans

                       

 

L’enseignement universitaire se compose de :

 

graduação

Licenciatura (4 ans) ou bacharelado   (4 ou 5 ans)

 

 

Mestrado                      (2 ans e demi)

Cursos de especialização  (1 ou 2 ans)

Pós-graduação

Doutorado                    (4 ans)

Cursos de aperfeiçoamento

 

 

Cursos de extensão

       

 

L’Obligation scolaire :

Selon la loi, l’école est obligatoire de 7 ans à 14 ans, c’est à dire, qu’elle comprend les 8 années de l’enseignement dit « fondamental ». Cet enseignement est obligatoire et gratuit dans les institutions publiques.

Cependant, cela ne correspond pas à la réalité du pays. Seuls 90 à 95% des enfants de cette tranche d’âge fréquentent actuellement l’école. Si l’on estime que dans la Région Sud, 95,8% des enfants fréquentent l’école et dans la région Centre-Sud, 96,2%, dans les autres régions le taux de scolarisation des enfants est plus bas[1].

 

 

La situation quant à l’alphabétisation :

En 1989, le Brésil possédait encore 25% d’analphabètes. Ce taux tend à diminuer régulièrement, mais aujourd’hui il est encore assez élevé dans le Nordeste (20% d’adultes analphabètes dans l’état de Bahia).

Chez les adultes, le taux d’analphabétisme « fonctionnel » (moins de quatre ans de scolarisation) est de 23,1% dans la région Centro-Sul, alors qu’il est de 47,8 dans le Nordeste.[2]

 

L’Enseignement universitaire :

L’enseignement secondaire (médio) dernière étape de l’éducation de base, a une durée minimum de trois ans, l’élève concluant ce cycle vers l’âge de 17 ans.

Pour accéder à l’enseignement supérieur – quelle que soit la filière ou la faculté choisie, le candidat doit s’inscrire à un concours appelé « vestibular ». Ce concours créé en 1910 est plus ou moins sélectif selon la formation, l’université, la région, voire la ville choisies. Pour certaines formations, comme par exemple Médecine dans une grande université publique, il peut avoir entre 100 et 200 candidats par place mise au concours. D’autres formations comme Polytechnique, Administration et Droit sont également très demandées.

Seuls 21,5% des formations de l’enseignement supérieur sont assurées par l’Etat, les autres 78,5% appartiennent aux institution privées.

Il y a au Brésil, 973 institutions universitaires :

-         57 universités publiques fédérales

-         74 universités publiques des états

-         78 universités publiques des municipes

-         764 universités ou groupements de facultés privées[3].

Si l’enseignement public est entièrement gratuit, l’enseignement privé peut coûter très cher, le prix étant défini en fonction de la formation choisie et de la réputation de l’université. La cotisation mensuelle (mensalidade) peut varier entre 1200 et 4000F.

Certaines universités privés comme les PUC (Pontifícia Universidade Católica) jouissent d’une bonne réputation. D’autres peuvent être très faibles.

Le nombre d’universités fédérales varie selon les états. Certains possèdent jusqu’à 5 universités fédérales (cas du Minas Gerais et du Rio Grande do Sul). D’autres, pourtant plus peuplés, n’en possèdent que deux : cas de l’état de Bahia[4].

Le nombre d’universités publiques et de places dans ces universités n’a pas augmenté depuis des décennies, ce qui fait que nombreux sont ceux qui, n’ayant pas les moyens de payer les facultés privées, se trouvent contraints d’abandonner les études, ou d’étaler la formation universitaire sur de nombreuses années.

 

L’enseignement post-universitaire

Deux organismes gouvernementaux financent les formations post-universitaires et la recherche universitaire au Brésil : 

-         la C.A.P.E.S.

-         le C.N.P.Q.

80% des formations en  3ème cycle universitaire (pós-graduação) comme le mastère (mestrado), le doctorat et le post-doctorat se trouvent dans l’état de São Paulo.

 

 

L’organisation de l’éducation nationale

L’Union[5]

élabore le Plan National d’Education en collaboration avec les états, le district fédéral et les municipalités.

Les états

assurent en priorité, l’enseignement en lycée  (« ensino médio »), mais également l’enseignement dit « fondamental ».

Les communes

sont responsables de l’éducation de l’enfant dans les crèches et écoles maternelles, et surtout de l’enseignement obligatoire, dit « fondamental ». Elles peuvent cependant assurer les autres niveaux lorsqu’elles auront répondu pleinement aux besoins de leur domaine de compétence.

Les établissements :

-         élaborent et mettent en application leur projet pédagogique ;

-         administrent leur personnel et leurs ressources matérielles et financières ;

-         assurent le respect des jours de classe et de l’emploi du temps imposés par la loi ;

-         prévoient des dispositifs de rattrapage pour les élèves en difficulté.

Les enseignants :

-         participent à l’élaboration du projet pédagogique de l’école ;

-         établissent des stratégies de rattrapage pour les élèves en difficulté.

 

Il revient au système fédéral la responsabilité sur :

-         les institutions d’enseignement maintenues par le gouvernement fédéral ;

-         les institutions supérieures privées ;

-         les organes fédéraux de l’éducation.

Les systèmes d’enseignement des états et du district fédéral[6] sont responsables :

-         de toutes les institutions maintenues par le pouvoir public des états et du district fédéral ;

-         des institutions publiques supérieures maintenues par les municipalités ;

-         des institutions privées qui assurent l’enseignement élémentaire et secondaire (fundamental et médio) ;

-         des organes éducatifs des états et du district fédéral.

Les systèmes d’enseignement des communes ont la responsabilité :

-         des institutions d’enseignement élémentaire et secondaire maintenues par le pouvoir public municipal ;

-         des institutions privées d’éducation enfantine ;

-         des organes municipaux de l’éducation.

 

Les établissements scolaires

Ils peuvent être publics ou privés. Les institutions privées peuvent être :

-         Privées au sens strict (maintenues par des personnes physiques ou juridiques autres que celles citées ci-dessous) ;

-         Communautaires

-         Confessionnelles

-         Philanthropiques.

 

Organisation de l’Education dit de base (« Básica »)[7]:

Le volume horaire annuel minimale est de 800 heures de cours et de 200 jours de classe hors période d’examens de fin d’année.

L’enseignement pourra s’organiser par année scolaire, par semestre ou par cycles.

Le règlement intérieur des établissements peut prévoir la progression partielle de l’élève (passage à la classe supérieure dans certaines disciplines et redoublement dans d’autres disciplines) à condition que l’avancement des programmes soit respecté. Il est possible d’organiser des groupes avec des élèves issus de classes différentes, mais ayant le même niveau dans la discipline, notamment pour l’enseignement des langues, des matières artistiques , mais également pour d’autres matières. 

L’évaluation des performances de l’élève sera continue et cumulative et l’accent sera mis sur les aspects qualitatifs plutôt que quantitatifs. Les résultats obtenus en cours de formation prévaudront sur les éventuels contrôles de fin d’année.

Il est possible d’accélérer la progression scolaire pour les élèves ayant du retard scolaire (à travers de formations intensives (« cursos supletivos ») qui permettent, par exemple, de faire deux années en un an et qui peuvent se dérouler le soir pour ceux qui travaillent).

Les écoles sont obligées d’organiser des cours de rattrapage parallèles à l’enseignement obligatoire pour les élèves qui présentent un rendement scolaire insuffisant.

Pour être admis dans la classe supérieure ou autorisé à se présenter aux examens de fin d’année, l’élève doit avoir au moins 75% de présences aux cours de chaque discipline.

 

Les programmes (ou currículos)

Les curricula des disciplines de l’enseignement élémentaire et secondaire doivent avoir une base nationale commune qui sera complétée dans chaque système d’enseignement et dans chaque établissement scolaire par une partie diversifiée établie selon les caractéristiques sociales, culturelles, économiques de chaque région.

Les curricula doivent comprendre les enseignements suivants :

§         langue portugaise

§         mathématiques

§         connaissance du monde physique et naturel

§         connaissance des réalités sociale et politique (surtout celles du Brésil)

§         matières artistiques à tous les niveaux de l’éducation de base

§         éducation sportive (facultative dans les cours du soir)

§         histoire du Brésil (laquelle doit tenir compte de l’apport des différentes cultures et ethnies qui composent le peuple brésilien, surtout de ses composantes indigène, africaine et européenne).

Ä                 Pour ce qui est de la partie diversifiée, chaque école aura l’obligation de proposer à partir de la cinquième année de scolarité l’enseignement d’au moins une langue étrangère moderne, dont le choix est du ressort de la communauté scolaire.

Ä                 Les contenus de l’éducation de base doivent respecter certains principes comme la diffusion des valeurs fondamentales de la démocratie, l’orientation professionnelle et la promotion du sport scolaire.

Ä                 Pour ce qui est de l’éducation des populations rurales, l’école doit veiller à s’adapter aux spécificités de chaque région.

 

L’enseignement obligatoire, dit « fundamental »

Il a une durée minimale de 8 ans et est obligatoire et gratuit dans des écoles publiques. Sa division en cycles est facultative.

Il doit être dispensé en langue portugaise, excepté pour les communautés amérindiennes, pour lesquelles est garantie l’utilisation de la langue maternelle.

Il doit être réalisé en présence d’un maître.

La journée de cours doit inclure au moins 4 heures de travail par jour en salle de cours. La période de permanence dans l’école sera progressivement augmentée jusqu’à une journée complète.

 

L’enseignement en lycée (« ensino médio »)

Il a une durée minimale de 3 ans.

Il doit inclure une deuxième langue étrangère moderne comme option facultative.

Des connaissances de Philosophie et de Sociologie sont exigées de l’élève à la fin de ce cycle.

L’enseignement en lycée peut, à côté de la formation générale, préparer l’élève à l’exercice d’un métier de technicien.

L’habilitation professionnelle pourra être préparée dans les établissements scolaires ou en collaboration avec des institutions spécialisées dans la formation professionnelle.

 

L’éducation des jeunes et des adultes

Elle s’adresse à ceux qui n’auront pas complété en temps utile l’enseignement obligatoire ou le lycée.

Ces formations appelées « cursos supletivos » comprennent la base nationale commune des programmes et habilitent l'élève à poursuivre des études régulières.

Les examens « supletivos » s’adressent aux personnes de plus de 15 ans pour le diplôme de conclusion du collège et aux personnes de plus de 18 ans pour le diplôme de conclusion du lycée.

 

 

 

L’enseignement professionnel

La formation professionnelle peut se faire, soit dans des établissements spécialisés (SENAI, SENAC), soit en milieu professionnel.

Les connaissances acquises en milieu professionnel peuvent faire l’objet d’une évaluation et de certification pour permettre la poursuite des études.

Les diplômes délivrées à l’issue de la formation professionnelle sont reconnus au niveau national.

Les écoles professionnelles ont l’obligation de proposer des cours spéciaux ouverts à toute la communauté.

 

L’enseignement supérieur

La formation universitaire se divise en : graduação (licenciatura et bacharelado) et pós-graduação (mestrado, doutorado, cours de spécialisation, de perfectionnement et d’extensão universitária).

Les cours de « graduação » sont ouverts aux étudiants ayant conclu l’enseignement secondaire (ensino médio) et ayant été admis au concours d’entrée à l’université (vestibular). Les cours de « pós-graduação » sont ouverts aux étudiants possédant une licence ou un baccalauréat (bacharelado).

L’année universitaire comprend au moins 200 jours de travail effectif en dehors de la période réservée aux examens.

Les institutions publiques sont tenues d’offrir des cours de « graduação » le soir dans les mêmes conditions de qualité et d’exigences que ceux dispensés pendant la journée.

L’enseignement supérieur relève de l’autorité du pouvoir fédéral.

 

La formation des enseignants

Elle se fait dans le cadre de l’enseignement supérieur (niveau : « licence pleine » : 4 ans d’études).

Toutefois, on peut admettre comme formation minimale pour l’exercice de la profession au niveau de la maternelle et de l’enseignement primaire la formation offerte dans les Ecoles Normales (niveau lycée).

Les Instituts Supérieurs d’Education assurent:

Ä                 la formation  des professionnels qui exercent dans les établissements d’éducation infantile et dans l’école élémentaire ;

Ä                 la formation des titulaires d’une licence qui souhaitent exercer le métier d’enseignant ;

Ä                 la formation continue pour tous les professionnels de l’éducation, quel que soit le niveau où ils interviennent.

 

Les ressources financières de l’enseignement

Le pouvoir fédéral consacre chaque année à l’éducation au moins 18% des ressources obtenues avec le prélèvement des impôts ; les états, les municipalités et le district fédéral, consacrent à l’éducation au moins 25% de leur ressources.

 

Les dispositions transitoires

A partir de décembre 1996, date de la publication de la loi, et pendant dix ans, l’état devra veiller à :

Ä                 Ce que tous les jeunes à partir de 7 ans, et facultativement à partir de 6 ans, soient inscrits à l’école ;

Ä                 Assurer des cours en présence d’un enseignant ou l’enseignement à distance pour tous les adultes n’ayant pas atteint la scolarité minimale ;

Ä                 Réaliser des programmes de « capacité » professionnelle pour tous les enseignants non diplômés exerçant le métier de professeur ;

Ä                 Intégrer tous les établissements assurant l’enseignement obligatoire au système national d’évaluation du rendement scolaire.

 

A la fin de la période transitoire de dix ans :

Ä                 seuls les enseignants diplômes de l’enseignement supérieur ou ayant suivi une formation professionnelle seront habilités à enseigner ;

Ä                 les écoles publiques urbaines de l’enseignement de base devront dispenser un  enseignement à temps complet ;

Ä                 tous les établissements d’enseignement supérieur devront compter avec au moins un tiers d’enseignants possédant un  « mastère » ou un doctorat.

 

 

 

 

 

GLOSSAIRE

 

 

Admissão : terme obsolète, consistait en un examen de sélection après le 5° ano primário qui donnait droit à poursuivre la scolarité en sixième (1ª série do ginásio).

Bicho ou calouro : étudiant universitaire de première année.

Bacharelado : diplôme qui sanctionne la dernière année universitaire (quatrième  ou cinquième selon la faculté) dans les formations qui ne préparent pas à la carrière d’enseignant.

CAPES (Fundo Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior) : organe du gouvernement responsable des cours post-licence et de la recherche universitaire.

Científico : terme obsolète, le científico correspondait aux séries C et D (et comprenait trois ans après le ginásio).

Clássico : terme obsolète, le clássico correspondait à la série L (et comprenait trois ans après le ginásio).

C.N.P.Q.  organe du gouvernement qui finance la recherche universitaire.

Colação de grau ou formatura : cérémonie solennelle de remise de diplômes aux licenciés et bacheliers ; chaque faculté organise  sa cérémonie de formatura en décembre ou en juin (pour les étudiants admis au concours du mois d’août) dans la salle des actes (salão nobre) de l’université, ou à défaut dans un théâtre. Pour la cérémonie, les formandos portent la toge et la toque (tenue des professeurs universitaires en France). Ces cérémonies sont très longues et comprennent, outre la remise des diplômes, les discours du paraninfo et d’un étudiant de la promotion (orador da turma).

Colegial : filière unique qui a remplacé les filières clássico e científico ; terme obsolète, correspond au segundo grau do ensino médio et se compose de trois ans : 1°, 2° et 3° anos colegiais.

Cursinho ou cursinho pré-vestibular : cours intensif (d’une durée d’un an ou d’un semestre) qui prépare les élèves de terminale au concours du vestibular. Ces cours sont privés et peuvent coûter très cher lorsqu’ils obtiennent de bons résultats aux concours d’accès aux universités.

Curso de pós-graduação : études réalisées après la licence et le « bacharelado ». Certains durent un an, d’autres plusieurs années (mestrado, doutorado).

Doutor ado : quatre à six ans après le mestrado.

ENC  (Exame Nacional de Cursos, appelé également Provão ) : examen créé en 1995 et destiné aux étudiants de dernière année universitaire dont le but est d’évaluer l’enseignement prodigué par les différentes universités et facultés du pays. Tous les ans, à l’issue de l’ENC, le gouvernement établit un classement des Universités. Des résultats trop faibles peuvent entraîner la fermeture de la formation, de la faculté ou de l’Université en cause.

ENEM (Exame Nacional do Ensino Médio) : examen (pour l’instant en projet) destiné aux élèves de dernière année de lycée. A moyen terme, cet examen pourra servir à sélectionner les élèves et à remplacer le concours vestibular.

Faculdade de Educação : établissement supérieur qui forme les étudiants de tous les cours sanctionnés par une licence à la carrière d’enseignant et également les inspecteurs de l’enseignement primaire et secondaire. (fiscal de ensino, inspetor de ensino).

Faculdade de Filosofia : faculté qui regroupe toutes les formations humanistes préparant à l’enseignement ; équivaut aux Facultés de Lettres en France. Comprend plusieurs sections ou Cursos, comme : Curso de Letras, de História, de Geografia, de Sociologia, de Psicologia, de Filosofia, de Pedagogia, etc.

Formando : étudiant de dernière année universitaire ou personne en dernière année d’études, quelle que soit la formation.

Ginásio : terme obsolète, correspondait au collège  (il était composé de quatre ans : 1ª, 2ª, 3ª et 4ª séries ginasiais).

Instituto de Educação : école qui prépare à la carrière d’enseignant du primaire.

Licença ou licenciatura : formation universitaire qui sanctionne la fin des études universitaires et qui donne accès à la carrière d’enseignant du secondaire.

Licenciatura curta : licence préparée dans certaines universités en trois ans et qui donne droit à enseigner uniquement dans les classes de collège.

L.D.B. : Lei das Diretrizes e Bases da Educação Nacional.

Licenciatura plena : licence préparée en quatre ans, donne droit à enseigner dans toutes les classes de l’enseignement secondaire, à être adjoint d’enseignement dans l’enseignement supérieur et à poursuivre les études de pós-graduação (cursos de especialização et mestrado).

Magistério : formation équivalente à l’ancien normal. Actuellement cette formation est complétée par la licence en pédagogie délivrée à l’issue de la quatrième année.

M.E.C. : Ministério da Educação e Cultura.

Mestrado : deuxième cycle universitaire ; de deux ans à quatre ans après la licence.

Normal ou curso normal : terme obsolète ; consistait en trois ans de formation professionnalisante plus une année de stage pratique sanctionnées par le diplôme de professor primário. Les candidats étaient admis à l’issue de la 4ª série ginasial. Cette formation se faisait dans les Escolas Normais ou Institutos de Educação.

Paraninfo : professeur choisi par les étudiants de dernière année (formandos) pour « parrainer » la promotion lors de la cérémonie de remise de diplômes (formatura).

Pedagogia : faculté qui forme les spécialistes en pédagogie et qui assure la formation pédagogique des futurs enseignants du secondaire (cours théoriques et stages pratiques) ; les étudiants suivent cette formation pendant les troisième et quatrième année universitaires ;

Pré-vestibular : la même chose que cursinho.

Primeiro grau : équivaut au collège.

Provão : voir ENC.

PUC  (Pontifícia Universidade Católica) : groupe d’universités catholiques privées existant dans toutes les grandes capitales. Certaines PUC sont très réputées, comme celle de Rio de Janeiro.

Segundo grau : équivaut au lycée.

S.E.N.A.C. : lycées professionnels gratuits qui assurent les formations du secteur tertiaire. Les cours techniques ne donnent pas le droit à l’élève de poursuivre des études universitaires. Pour le faire, celui-ci doit compléter son cursus avec les matières manquantes à sa formation générale.

S.E.N.A.I. : lycées professionnels gratuits qui assurent les formations industrielles. Les S.E.N.A.I. sont subventionnés par les Fédérations des Industries de chaque état.

Supletivo : formation destinée aux élèves ayant du retard scolaire ou aux adultes qui sont dans la vie active. Ils permettent de préparer le collège et le lycée en deux ans chacun. Le supletivo du 2° Grau donne droit à l’inscription au vestibular.

U.E.R.J. : Universidade Estadual do Rio de Janeiro

U.F.R.J. : Universidade Federal do Rio de Janeiro

U.F.R.G.S. : Universidade Federal do Rio Grande do Sul

U.F.B.A. : Universidade Federal da Bahia

U.N.B. : Universidade de Brasília

UNICAMP : Universidade de Campinas (une des plus réputées du Brésil)

U.S.P. : Universidade de São Paulo

Universidade Federal : université publique qui appartient au pouvoir fédéral. Chaque état possède son université fédérale. Certains états possèdent plusieurs universités fédérales Vestibulando : élève de terminale qui prépare le vestibular

Vestibular : concours d’entrée à l’Université, créé vers 1910. Chaque université organise son vestibular. Pour les facultés les plus demandées, la proportion entre le nombre d’inscrits et celle des places disponibles est d’environ 30 candidats ou plus pour une place.

 

 

 



[1] D’après M. Edivaldo BOAVENTURA, ancien Secrétaire à l’éducation de l’état de Bahia, ancien recteur de l’Université Fédérale de l’état de Bahia

[2] idem

[3] idem

[4] idem

[5] L’union : l’ensemble des états fédéraux

[6] Le district fédéral : Brasília

[7] Educação básica : maternelle, école élémentaire, collège et lycée

 

 

 

 

 
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